mise en scène Margaux Eskenazi, conception, montage, écriture Alice Carré, Margaux Eskenazi, avec des extraits de Kateb Yacine, Assia Djebar, Edouard Glissant, Jérôme Lindon, collaboration artistique Alice Carré, lumières Mariam Rency, espace Julie Boillot-Savarin, création sonore Jonathan Martin, vidéo Jonathan Martin, Mariam Rency, costumes Sarah Lazaro, avec Loup Balthazar, Salif Cissé en alternance avec Christophe Ntakabanyura, Louise Coldefy, Anissa Kaki, Malek Lamraoui, Yannick Morzelle en alternance avec Lazare Herson-Macarel, Raphaël Naasz, crédit photo Loic Nys, régie générale, lumières Marine Flores, responsable des productions Émilie Ghafoorian – Vervaët
production La Compagnie Nova et FAB – Fabriqué à Belleville, diffusion Label Saison – Gwenaëlle Leyssieux, avec le soutien du Conseil Régional d’Île-de-France, de la ville des Lilas, du Conseil Départemental du 93, de Lilas-en-Scène, de la Ferme Godier (dans le cadre de la résidence action et territoire de la DRAC Ile-de-France), du Studio Théâtre de Stains, du Collectif 12, du Centre Culturel de La Norville, d’Arcadi, de la Région Île-de-France, de la DRAC Île-de-France, de de la Grange Dîmière à Fresnes, de la fondation E.C Art Pomaret, de la SPEDIDAM Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Raconter la guerre d’Algérie, retracer ses mémoires et ses silences : l’enjeu est de taille. Conçu à partir de témoignages, d’écrits d’historiens, d’archives documentaires et de textes littéraires, Et le cœur fume encore dessine une traversée intime, poétique et musicale des évènements, de la France à l’Algérie, des années 50 à aujourd’hui.
Membres du FLN, officiers de l’armée française, pieds-noirs, harkis, militante anticolonialiste, mais aussi enfants et petits-enfants… les paroles portées avec énergie par sept interprètes se croisent en une fresque saisissante. Dans une scénographie sobre, les scènes s’enchaînent avec rythme, passant sans cesse de l’intime au politique, du réel à la fiction, de la poésie à l’Histoire.
Un récit qui nous permet de mieux comprendre cette tragédie et les fractures sociales et politiques de la France d’aujourd’hui, entre transmission, héritage et tabous de cette guerre si longtemps refoulée. Une forme de résistance douce contre l’amnésie.
[…] un spectacle vivant, joyeux, émouvant, porté par des acteurs totalement investis qui ne font pas semblant. L’Humanité