3 représentations scolaires 06 + 07 janvier
création
metteur en scène Magdi Rejichi, assistante à la mise en scène Emilie Martinez, texte Philippe Dorin, interprètes Jean-Christophe Petit, Félix Antoine Lunven, Mélissa Saboureau, Cyril Anthony, Simon Le Lagadec, création musicale Ana Servo, création lumière, création vidéo Chloélie Louis, images, régie plateau, machinerie Simon Le Lagadec, régie son Mathieu Gernez, régie générale Florent Magnaudeix
production Cie Peanuts, L’Embobineuse
production multimédia M2F Créations - Lab Gamerz / Grégoire Lauvin, Quentin Destieu & Sylvain Huguet (pour Dardex)
Une création coproduite par le Théâtre Massalia (scène conventionnée d'intérêt national Art, Enfance et Jeunesse, Marseille), M2F Créations - Lab Gamerz (Aix-en-Provence), le Théâtre de la Licorne (scène conventionnée d'intérêt national Art, Enfance et Jeunesse, Cannes), le Théâtre de la Joliette - Minoterie (scène conventionnée pour les expressions contemporaines), et soutenue par le Théâtre Fontblanche (Vitrolles), le Ministère de la Culture (DRAC SUD PACA), la Ville de Marseille et le CD13.
Un homme, un poisson rouge qui lui donne son texte, deux garçons, une fille et surtout une chaise, point d’ancrage possible pour tous ces personnages perdus qui ne savent même plus où ils avaient rendez-vous. Mais peut-on faire civilisation à partir d’une simple chaise ? Serait-ce une bonne base pour partager des valeurs, un avenir meilleur ou un café ? L’histoire, ici, n’a finalement pas beaucoup d’importance. Ce qui compte, c’est comment on s’y prend pour la raconter, la rêver et la reconstruire.
Au sein de cette pièce singulière, il faut accepter de se perdre un peu. La musique électronique d’Ana Servo résonne ainsi que les mots simples et justes de Philippe Dorin, qui interpellent les plus jeunes. Et pour cause, il est question d’avenir.
En invoquant sur scène, de manière omniprésente, robots, nouvelles technologies et cyclopes 2.0 qui bouchent les perspectives, la compagnie Peanuts pose la question de la numérisation du monde et de l’hyper-connexion, permanente, addictive. Et par-là même, celle de l’émancipation et des libertés, individuelles et collectives.
L’homme Je vous fais un café ?
Le garçon Vous avez la cafetière ?
L’homme Non !
Le garçon Pour faire un café, faut déjà avoir la cafetière.
C’est la base, la cafetière.
L'homme La base, c’est le plaisir de vous offrir un café.
Pour la cafetière, y a toujours moyen de s’arranger.