L’Expat
chorégraphe et interprète Salim Mzé Hamadi Moissi, lumière Guillaume Bonneau
Massiwa
chorégraphe Salim Mzé Hamadi Moissi, interprètes Ahmed Abel-Kassim, Fakri Fahardine, Toaha Hadji Soilihy, Mzembaba Kamal, Abdou Mohamed, Ben Ahameda Mohamed, Mohamed Oirdine, lumière Guillaume Bonneau
L’Expat
production Compagnie Tché-Za (Comores)
avec le soutien de l’Onda, Office national de diffusion artistique dans le cadre du dispositif d’aides aux tournées internationales, de l’Institut français via le dispositif Résidences à la Cité internationale des arts et du SCAC de l’Ambassade de France à Moroni
Massiwa
commande et production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2020
en collaboration avec la Compagnie Tché-Za (Comores)
avec le soutien de Cités danse connexions, l’Onda, Office national de diffusion artistique dans le cadre du dispositif d’aides aux tournées internationales et de l’Alliance Française de Moroni
Salim Mzé Hamadi Moissi, figure de la scène hip-hop, nous convie à un voyage au fil de son histoire et à la découverte de son pays adoré, archipel volcanique de l’Océan Indien, les Comores.
L’Expat, solo inaugural aux couleurs autobiographiques, interprété par le chorégraphe lui-même, raconte le défi de l’expatriation : quitter, reconstruire, naviguer entre plusieurs cultures, revenir.
Puis, en écho, Massiwa interroge ce qui fait l’attachement à un pays. Sept danseurs portent une danse ardente, impétueuse, dans laquelle infusent à la fois le break dance, le krump, le souffle énergique du hip-hop. On y retrouve aussi les pas traditionnels des danses comoriennes, des mouvements guerriers empruntés au shigoma ou d’autres plus féminins du wadaha de l’île d’Anjouan. Munis de bâtons à piler ou de grands tissus, les corps athlétiques des danseurs dessinent en quatre tableaux virtuoses le portrait d’un comorien d’aujourd’hui, et ça décoiffe.
La pièce est impeccablement construite, du solo d’ouverture à un final vibrant.
The Financial Times