chorégraphie Josef Nadj, avec Djino Alolo Sabin, Timothé Ballo, Abdel Kader Diop, Aipeur Foundou, Bi Jean Ronsard Irié, Jean-Paul Mehansio, Marius Sawadogo, Boukson Séré, collaboration artistique Ivan Fatjo, lumières Rémi Nicolas, régie générale Sylvain Blocquaux, musique Tatsu Aoki et Malachi Favors Maghostut, Peter Brötzmann et Han Bennink, Eureka Brass Band, Jigsaw, Lucas Niggli, Peter Vogel, régie son (en alternance) Sylvain Le Corre, Pierre Carré, Ivan Fatjo
production, diffusion, administration Bureau PLATÔ, Séverine Péan, Mathilde Blatgé, Marie Croset, production déléguée Atelier 3+1, coproductions Les Nuits de Fourvière – Festival International de la Métropole de Lyon, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Le Trident – scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, MC 93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, La Comédie de Valence – centre dramatique national Drôme-Ardèche, Charleroi danse – centre chorégraphique de Wallonie – Bruxelles, Le Grand Angle – scène régionale / Pays Voironnais, Les Salins – scène nationale de Martigues, Centre chorégraphique national de Tours / Thomas Lebrun (accueil studio), Théâtre des Quatre Saisons – scène conventionnée d'intérêt national art et création, soutiens Ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de France, Région Île-de-France, l’Institut Français et le programme Teatroskop, Angers – Centre National de Danse Contemporaine, CND – Centre national de la danse, La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne, la scène nationale d’Orléans
Je voulais trouver un état d'innocence avec mes interprètes, un état que nous puissions partager […]
Voilà le point de départ de ce projet de rencontre entre le chorégraphe Josef Nadj et huit danseurs venus de six pays du continent africain. Ensemble, ils décident de faire table rase de leurs savoir-faire pour revenir à l’essence de la danse, l’envie même de danser, et construire une matière nouvelle.
Sur scène, pas de décor. Juste les corps, sans artifices. Huit danseurs en veste et pantalon noirs, torse et pieds nus, comme un clin d’œil à l’intemporelle silhouette de Josef Nadj. Ils composent un seul corps, un corps pluriel dans lequel chacun affirme son individualité. Ils se balancent, chahutent, bondissent, portés par un univers sonore fait de souffles, de voix, de rythmes scandés avec les pieds, les genoux, les mains. Auxquels se mêlent les oeuvres du compositeur suisse Lucas Nigli ou des morceaux de jazz noir américain.
À travers ce poème chorégraphique, Josef Nadj nous renvoie à l’essentiel, regarder – omma en grec ancien – ce qui se passe sous nos yeux, pour mieux voir ce qui nous anime au fond de nous-mêmes.
[…] ses interprètes, exclusivement masculins […] prennent d’assaut la scène pour donner libre cours à la joie et la fureur de danser.
Sceneweb