mise en scène, composition, scénographie Jonathan Guichard, interprété en alternance par L. Bolze et/ou G. Feurté et/ou M. Peckstadt et/ou F. Wixe, collaboration artistique Marie Fonte, création lumière, construction Cyril Malivert, mise en espace sonore Nicolas Carrière, costumes Noëlle Camus, régie générale, lumière Gautier Gravelle ou Justine Angevin
production de la compagnie H.M.G., partenaires coproducteurs La Plateforme – 2 pôles cirque en Normandie, Le Manège – scène nationale de Reims, CIRCa – Pôle national cirque Auch Gers Occitanie, Carré Magique – Pôle national cirque en Bretagne, Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans, Centre culturel Houdremont La Courneuve, Culture Commune – scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, Théâtre La Coupole – Saint-Louis Alsace, Théâtre du Chai du Terral – Ville de Saint Jean de Védas, La Verrerie d’Alès – Pôle national cirque Occitanie, scène nationale d’Orléans, L’Esplanade du Lac – Divonne-les-Bains, résidences et soutiens Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans, Le Gymnase – Centre de Développement Chorégraphique National Roubaix Hauts de France, Théâtre de la Nouvelle Digue, Cie 111 – Aurélien Bory, CircusNext, avec le soutien de l’Union Européenne, Ville de Vernier – Suisse, avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication Aide à la création DGCA, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie, de la Région Occitanie et du Département de la Seine Saint Denis
Dans l’obscurité, un être étrange surgit du plafond et prend vie. Ni femme, ni homme, Meurlze n’a pas de valeur, pas de famille, pas de pudeur. Avec tendresse et humour, cet être tout de blanc vêtu, évolue dans un univers singulier où les normes et le genre n’existent pas. Bienvenu.e.s dans 080. Zéro comme point de départ et comme point final, avec, entre les deux, une infinité de possibles.
Sur le plateau, un espace curieusement modifié, la lumière y définit la temporalité, le sol est parfois dur, parfois mou, la droite et la gauche se confondent et le corps se démultiplie, deux, trois, quatre fois. En soixante minutes, Jonathan Guichard nous entraîne dans la vie pleine de rebondissements - au propre comme au figuré - d’une créature sensible et nous invite à poser sur nos corps un regard plus doux. Un spectacle inventif, visuel et poétique, entre cirque, théâtre et danse.
Sculptés par les très réussis clairs obscurs imaginés par Cyril Malivert, les enchainements invitent aux rêves, aux songes, aux liens que l’on tisse avec l’environnement avec les autres. Avec 080, Jonathan Guichard signe un conte poétique délicat et mélancolique.
L’œil d’Olivier