direction artistique, chorégraphie Josette Baïz, interprètes Hector Amiel, Zhina Boumdouha, Ethel Briand, Victoire Chopineaux, Thelma Deroche-Marc, Joanna Freling, Nina Koch, Tristan Marsala, Lou Gautron, Mathis Fruttero, Louka Porzizek, Douhra Mimoun, Lilith Orecchioni, Lise Peronne, conseillère projet Christine Surdon, scénographie, lumière Dominique Drillot, musique originale, conception sonore Thierry Boulanger, images, vidéo Luc Riolon, costumes Claudine Ginestet, textes Dominique Duby, régie générale Erwann Collet, régie son Fréderic Duru, habilleuse Sylvie Le Guyader
production Groupe et Cie Grenade – Josette Baïz
coproduction
La Rampe-La Ponatière, scène conventionnée – Echirolles
coproduction technique Grand Théâtre de Provence
avec le soutien de la Fondation de France et du Département des Bouches-du-Rhône – Centre départemental de créations en résidence
Groupe et Cie Grenade – Josette Baïz est conventionné par le Ministère de la Culture – DRAC PACA et subventionné par la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, la Métropole Aix-Marseille-Provence, la Ville d’Aix-en-Provence et la Ville de Marseille.
Dans une énergie débordante, les quatorze plus jeunes interprètes du Groupe Grenade, âgés de huit à douze ans, dansent les richesses et la beauté du monde à l’heure de sa destruction programmée. Chaos d’images vidéo, chocs de cultures, danses multiples et métissées, énumérations inquiètes, lumières atmosphériques : à travers leur voyage, ils nous interpellent sur le devenir de la planète.
Entre jetés classiques et figures de hip-hop, la chorégraphie tour à tour intense, survoltée, sereine, évoque la force magique du baobab, arbre légendaire, millénaire, et pourtant si fragile. Les tableaux, rythmés par une composition musicale électro-acoustique, sont un mélange d’influences indiennes, urbaines, tribales et classiques, à l’image de la danse de Grenade. Sans mélodrame, avec engagement et détermination, les corps font bloc et réclament de tout changer pour ne pas sombrer. Baobabs, comme un coup de tam-tam qui appelle à nous réveiller.
La maturité, le professionnalisme, l’énergie déployée, le contrôle, la finesse de chacun touchent le spectateur. Et font de cette œuvre une réussite esthétique.
Danser Canal Historique