Dchèquématte

mercredi 09 — 16:00
durée 1h10
à partir de 7 ans

6 représentations scolaires du 08 au 11

goûter spectacle

tarif
plein 5€
solidaire 3€
  • texte adapté du roman Le fils de l’Ursari de Xavier-Laurent Petit édité par l’école des loisirs, texte Marilyn Mattei édité par Lansman Editeur, interprétation Sarah Glond, Richard Pinto, Apolline Roy, Gaëtan Vettier, mise en scène Marie Normand, mise en mouvement Claire Richard, scénographie, costumes Sarah Dupont, lumière Stéphane Deschamps, construction, régie générale Jean-Luc Malavasi

  • directeur de production, diffusion Jean-Michel Flagothier
    production Rêve général !
    coproduction Théâtre Massalia à Marseille, La Passerelle à Rixheim, Scènes & Territoires à Maxéville, Centre Culturel Pablo Picasso à Homécourt, Espace Rohan – Relais culturel de Saverne, CCOV - La Scène, Théâtre Ernest Lambert à Châtenois, Transversales à Verdun, Relais Culturel de Thann-Cernay, Le Festival Théâtral du Val d’Oise et Le Festival Pierre de Lune à Bruxelles
    avec le soutien de l’ADAMI ,du fonds d’insertion de l’École du TNB à Rennes et du festival Momix à Kingersheim
    La création de Dchèquématte est soutenue par le Ministère de la Culture - DRAC Grand Est, la Région Grand Est, et le réseau jeune public du Grand Est dans le cadre de Génération Belle Saison. La compagnie Rêve général ! reçoit des subventions de la Communauté d’Agglomération d’Epinal, du Département des Vosges et du Ministère de la Culture - DRAC Grand Est dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de moyens quadriennal (2018/2021).

Cie Rêve général !
Marie Normand

Si Miran aborde la notion d’engagement face à la question de l’immigration, Dchèquématte se met à hauteur d’enfant et interroge l’intégration en se centrant sur le personnage de Ciprian, le narrateur du Fils de l’Ursari.

Ciprian a dû fuir, avec sa famille, la violence de son pays pour se confronter, en France, à d’autres types de violences, celle de passeurs véreux qui leur demandent des comptes, celle de la précarité dans un bidonville de la banlieue parisienne, celle du déracinement, celle de l’illégalité de leur situation. Au milieu de ce marasme, un espoir, son don pour les échecs, une porte de sortie vers un avenir meilleur.
Avec ses mots d’enfants quelquefois balbutiants – des bribes de romani, un français en cours d’apprentissage – il emprunte au merveilleux comme au monstrueux des contes pour raconter, sans détour, la réalité d’un parcours migratoire.

Sur un rythme enlevé, quatre comédiens-musiciens jouent tous les personnages, Ciprian, le père, la mère, la sœur, Monsieur Araignée, Madame Baleine… L’espace, composé de modules rappelant les cases d’un jeu d’échecs, s’organise au fur et à mesure et créé la traversée, du camp au jardin du Luxembourg, de l’hôpital à l’école. À destination des enfants et de leur famille, Dchèquématte raconte, bouscule et touche, forcément.

Dchèquématte
Dchèquématte