écriture, mise en scène Marie Levavasseur, avec Marie Boitel, Yannis Bougeard, Béatrice Courtois, Serge Gaborieau, Valentin Paté, Zoé Pinelli, Morgane Vallée, assistanat à la mise en scène Fanny Chevallier, conseil dramaturgique Laurent Hatat, scénographie Magali Murbach et Clémentine Dercq décoration Marine Dillard, costumes Mélanie Loisy, création musique Benjamin Collier / création lumière Hervé Gary, régie générale et construction Sylvain Liagre, régie son Julien Bouzillé, visuel Jeanne Roualet – Cosmogama, crédit photo PTurmel
production Cie Les Oyates (anciennement Tourneboulé), coproductions Culture Commune Scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais, Le Théâtre d’Angoulême Scène nationale, Le Théâtre Dijon Bourgogne Centre Dramatique National, Le Théâtre Durance Scène conventionnée Art et création de Château-Arnoux-Saint-Auban, La Maison de la Culture d’Amiens Pôle européen de création et de production, Le GRRRANIT Scène Nationale de Belfort, Le Channel Scène nationale de Calais, Le Rayon vert Scène conventionnée Art en territoire de Saint Valéry en Caux, avec le soutien de la SPEDIDAM
Tout commence avec un coup de fil qui aurait pu être banal mais qui annonce une mort, celle de la mère de Fulvia. Désemparée face à ce deuil, Fulvia décide de réunir sa famille joyeusement bancale pour organiser les funérailles, sous le regard de Cahuète, sa fille âgée de 13 ans.
Marie Levavasseur, metteuse en scène et autrice, nous donne à voir ce que la mort dit des vivant·es, de leur fragilité et des liens complexes qui les unissent au sein d’une famille où chacun·e a un rôle bien défini. Elle questionne notre rapport à la mort, aux rituels et au sacré dans un texte qui cherche à faire entendre ce qui nous dépasse et pourtant nous concerne tous et toutes. L’Affolement des biches est aussi une joyeuse ode à la vie qui mêle humour et fantaisie.
Après, entre autres, Le bruit des os qui craquent ou Je brûle (d’être toi), la compagnie Les Oyates (anciennement Tourneboulé) s’adresse cette fois-ci aux adultes. On retrouve toutefois l’importance de la musique originale et une scénographie délicieusement foisonnante qui nous plonge dans un espace-temps aux frontières du réel.