durée prévisionnelle 1h
en famille
à partir de 10 ans
création
La médiathèque Louis-Joseph de Château-Arnoux-Saint-Auban vous propose un ensemble d’œuvres littéraires, musicales et cinématographiques, en lien avec la programmation.
conception générale, chorégraphie, scénographie Michel Kelemenis, danseurs, danseuses Gaël Alamargot, Maxime Gomard, Claire Indaburu, Anthony La Rosa, Hannah Le Mesle, Marie Pastorelli, Anthony Roques, Mattéo Trutat, Valéria Vellei, musique Jean-Sébastien Bach, création musicale Angelos Liaros Copola, lumière Jean-Bastien Nehr, costumes Camille Penager assistée de Sandrine Collomb, réalisation scénographie Pierre Baudin, Cyril Casano, spatialisation, régie son et plateau Niels Gabrielli, régie lumière Jade Rieusset
production Kelemenis&cie, résidence de finalisation scène et lumière KLAP Maison pour la danse à Marseille, coproduction Grand Théâtre de Provence – Aix-en-Provence, Théâtre Durance – Château-Arnoux-Saint-Auban, Théâtre Molière – Sète – scène nationale archipel de Thau, Les Hivernales – CDCN d’Avignon, TROIS C-L – Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois, Châteauvallon – scène nationale, Maison des Arts du Léman – Thonon-les-Bains, Scène 55 – scène conventionnée art et création – Mougins
À l’origine de cette nouvelle création de Michel Kelemenis, deux bonheurs : le souffle de joie provoqué par l’écoute du Magnificat de Jean-Sébastien Bach et, telles des lueurs dans la nuit, les moments partagés avec les danseurs et les danseuses durant ces deux dernières années si âpres.
Magnifiques est une oeuvre lumineuse et enthousiaste érigée à la fois comme une ode aux danseurs et danseuses et un hymne à la jeunesse. Affranchi du sentiment de finitude, le bel âge est une source d’inspiration car il a en commun avec les artistes une liberté décomplexée qui égratigne codes sociaux, carcans de genres ou d’appartenances.
La jeunesse s’autodétermine, s’affirme, éclatante, en construisant de nouvelles identités. Une quête d’unicité, qui, comme pour les interprètes de danse, cohabite avec l’enthousiasme d’appartenir à un groupe. Ainsi le chorégraphe, le compositeur Angelos Liaros Copola dont les notes électroniques dialoguent avec celles de Bach et les dix interprètes puisent dans ce paradoxe : « être singulier et relever d’une foule, demeurer soliste dans une oeuvre chorale, se comprendre particule indispensable à l’ensemble mosaïque ».
Notre monde n’a d’autre choix que d’avancer… Faisons-en beauté.
Michel Kelemenis