recréation 2024, chorégraphe Fouad Boussouf, interprètes (en cours de distribution), assistante du chorégraphe Filippa Correia Lescuyer, lumière Fabrice Sarcy, costumes, scénographie Camille Vallat, son, arrangements Roman Bestion, Fouad Boussouf, Marion Castor, tour manager Mathieu Morelle, régie générale, lumière plusieurs régisseurs en alternance, crédit photo Charlotte Audureau
reprise de production Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, direction Fouad Boussouf production Compagnie Massala, coproduction Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine – Le Prisme, Élancourt – Institut du Monde Arabe, Tourcoing – Fontenay-en-Scènes, Fontenay-sous-bois – Théâtre des Bergeries, Noisy-le- Sec – La Briqueterie, CDCN du Val-de-Marne – Le FLOW, Pôle Culture Ville de Lille – Institut Français de Marrakech, soutiens financiers ADAMI – Conseil départemental du Val-de-Marne – Région Ile-de-France – Ville de Vitry-sur-Seine – SPEDIDAM – Institut Français of Morocco, soutiens, prêts de studio La Briqueterie, CDCN du Val-de-Marne – Le POC d’Alfortville – Centre National de la Danse – Le FLOW, Pôle Culture Ville de Lille – Cirque Shems’y, Salé – Maroc, Royal Air Maroc
Le Phare, CCN du Havre Normandie est subventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Normandie, la Région Normandie, le Département de Seine-Maritime et la Ville du Havre
Un rythme incessant, obsédant, entraîne sept hommes dans une danse intense et acrobatique. Comme en transe, sur une musique électro, les interprètes expriment au sein du collectif leur puissance individuelle. Näss – « les gens » en arabe - exprime la quête permanente et universelle d’un ailleurs physique ou spirituel.
Originaire du Maroc, le chorégraphe Fouad Boussouf s’inspire dans cette pièce des cadences des danses traditionnelles de son pays natal et du mysticisme de la tradition gnawa. Il propose, à partir de son ancrage hip-hop, un subtil mélange, une réécriture urbaine de ces danses et musiques traditionnelles d’Afrique du Nord qui ont bercé son enfance.
Näss (Les Gens) s’inspire aussi de l’histoire du groupe de musique Nass el Ghiwane, porteur de textes anticonformistes qui mettaient en valeur la culture gnawa et ont permis l’émergence du rap marocain dans les années 70. Courant contestataire du rap qui résonne pour le chorégraphe avec la culture hip-hop de cette même époque aux États-Unis.
Un langage commun, le rythme, qui unit et déplace les corps, pour une danse qui porte en elle, les échos du monde.