texte, mise en scène Ascanio Celestini, interprétation David Murgia, musique Philippe Orivel, traduction, adaptation Patrick Bebi, David Murgia, régie Philippe Kariger, création musicale Gianluca Casadei
production Kukaracha ASBL
production et diffusion Catherine Hance, Aurélie Curti, Laetitia Noldé
coproduction Théâtre National Wallonie Bruxelles, Mars – Mons-Arts de la Scène, Festival de Liège, Théâtre de Namur, Théâtre Jean Vilar de Vitry sur Seine, Centre de Production des Paroles Contemporaines/Festival Mythos, Théâtre Joliette, l'Ancre Théâtre Royal
avec le soutien de Wirikuta ASBL
C'est l'histoire d'une clocharde qui ne fait pas la manche et d'un gitan de huit ans qui fume, l'histoire d'une tenancière de bar qui gagne sa vie avec les machines à sous, d'un manutentionnaire africain et d'une poignée d'autres personnes dont on ne connaît pas le nom. C'est l'histoire des cent mille africains morts au fond de la mer. […] Ceci est l'histoire d'un jour de pluie.
Après Discours à la nation et Laïka, Ascanio Celestini et David Murgia poursuivent leur collaboration pour creuser le sillon d’un récit théâtral autour de la grande tribu des invisibles. Avec ironie et impertinence, humour et tendresse, ils s’attachent à raconter la complexité d’un quotidien, raconter la vie dans toute sa magie.
Dans un décor minimal, accompagné par un musicien, David Murgia nous embarque dès le premier mot et ne nous lâche plus. Aux côtés de Patrick Bebi, il a lui-même traduit le texte de l’italien au français, l’adaptant à son rythme, à sa respiration, à sa manière de bouger sur scène. Sur une cadence haletante, passant du comique au tragique, il se fait le porte-voix de toute une galerie de personnages, attachants, généreux, flamboyants.Un condensé d'humanité puissant et bouleversant.
Les invisibles de Celestini parlent de solitude, d’exploitation, mais, comme chez Pasolini, ils deviennent des anges ou des lucioles.
La Libre